ALGÉRIE FRANÇAISE (CENT PAGES, 1993) [3 hommes, 2 femmes – 75 mn]


Alger, décembre 1960. Hélène va-t-elle épouser Xavier, vendre ses terres et quitter l’Algérie ?


« Benoît Marbot écrit bien. Clair, direct. Il sait d'un mot étoffer un personnage. Il ne se prend pas pour Shakespeare et, s'il aime à choisir des cadres historiques pour ses pièces, il s'intéresse surtout à la matière humaine, aux drames profonds et simples en même temps d'êtres pris dans des situations qu'ils ne peuvent maîtriser. »

Armelle Héliot LE QUOTIDIEN


« Toute en pudeur et sensibilité, entre sourires et larmes, sans prendre parti, Algérie française de Benoît Marbot est une photographie, un instantané décisif. Ni manifeste politique ni leçon de morale, c'est une histoire d'amour blessé. Tout est dit en pointillés, avec une élégante légèreté. Très joli spectacle. » Agnès Dalbard LE PARISIEN




« Sur fond de décolonisation de l'Algérie, Benoît Marbot a écrit une très belle romance. Le texte alterne entre rires et larmes, insouciance et gravité. Des comédiens bien choisis campent des personnages aux caractères bien sentis. Ce spectacle, écrit avec doigté et justesse, respire la vérité. Une très belle soirée à programmer. » Caroline Fabre BOUM-BOUM



« Benoît Marbot prétend qu'il n'a pas voulu écrire une pièce politique, qu'il a préféré parler des gens plutôt que des faits. Il n'en est pas moins prisonnier de son sujet, et le portrait qu'il dresse de ces pieds-noirs viticulteurs à la veille de leur départ l'Algérie n'est pas tendre. Algérie française est peut-être avant tout une étude de caractères tragi-comique, il n'empêche qu'il y est très fortement question de prises de position politiques et de racisme, que certaines répliques sont loin d'être innocentes et que les personnages s'affrontent pour de bon, même si ce n'est que dans un salon. Au milieu d'une intrigue de roman-photo se glisse une réflexion plutôt finaude sur un passé qui est loin d'être remâché.[...] Une bonne pièce. »

Gérard Biard CHARLIE-HEBDO



« Benoît Marbot, le jeune auteur qui met lui-même sa pièce en scène n'est pas pied-noir et n'a jamais vécu en Algérie. Cela rend son propos original et objectif. Il est visiblement intéressé par le choix devant lequel se retrouve l'homme face à une situation particulière. [...] Les événements algériens offrent un relent d'actualité brûlant à cette oeuvre intéressante. »

Monique Sindler PANORAMA DU MEDECIN



« Fin, lucide, bien joué, ce spectacle n'oublie les souffrances de personne, conférant une authenticité sur les rapports troubles des deux communautés. » Frédéric Aïm 36-14 PARIS



« Faut-il être provocateur pour monter une pièce avec un tel titre, aujourd'hui! Bien heureusement pour lui, le goût de l'éclat est loin de constituer le seul atout du talent de Benoît Marbot... Le propos essentiel du texte, aux dialogues justes et aux réparties qui font mouche, narquoises et drôles, est bien de dépasser la traditionnelle vision manichéenne entre colons et colonisés, les méchants et les bons, en s'attardant sur la complexité des liens qui peuvent unir des êtres à une terre qu'ils aiment et qu'ils souhaitent défendre, à travers une analyse psychologique et sociale de personnages jeunes à la croisée de leurs destins. »

Hélène Kuttner RADIO J


« Les pièces de Benoît Marbot sont comme on les aime: psychologiques, réalistes, antimanichéistes. Avec un oeil humaniste, il aime traiter les grands sujets qui font peur.[...] Marbot, comme d'habitude, touche juste: intelligence, sensibilité, des caractères biens vus. Une heure de vrai théâtre. » Jean-Luc Jeener LE FIGARO-MAGAZINE


« Un tableau mi-figue mi-raisin d'une société dont les bases s'effondrent, traité comme une comédie de mœurs. Pas mal emballé, pas mal joué. » Emmanuelle Bouchez TELERAMA


« Vers l'Algérie compliquée, ce jeune auteur s'est embarqué avec des idées assez simples pour éviter la confusion et assez intelligentes pour chasser le manichéisme. »

Christophe Barbier LE POINT


« Les personnages [...] vivaient devant nous, montraient leurs souffrances, leurs déchirements, leurs contradictions. Il y avait eu l'Histoire en plus, mais l'Histoire vue par un écrivain, l'histoire incarnée, sans idée préconçue, l'Histoire en train de se faire... »

Simone Balazard LE JARDIN D'ESSAI